Découvrez comment un avocat en sous‑traitance accompagne les entreprises et confrères dans la rédaction, la sécurisation et la gestion de leurs contrats. Tarifs, exemples, plateformes, et conseils pratiques.

La sous‑traitance occupe une place centrale dans la vie des entreprises modernes. Qu’il s’agisse de déléguer un travail technique, administratif ou juridique, la sous‑traitance nécessite un cadre contractuel clair pour éviter tout conflit futur. Un avocat en sous‑traitance joue ici un rôle déterminant : il sécurise la relation contractuelle, anticipe les risques, veille à la conformité des contrats et peut gérer les litiges.
Basé à Paris, j’accompagne au quotidien des entreprises et des confrères. En parallèle, j’enseigne le droit des contrats et les techniques contractuelles à l’Université Paris‑Dauphine et à l’ICP — un double ancrage pratique et académique au service de mes clients.
Le contrat de sous‑traitance est un contrat par lequel une entreprise (le donneur d’ordre) confie à une autre entreprise (le sous‑traitant) la réalisation d’une partie d’une mission ou d’un projet. Il s’agit d’un contrat d’entreprise soumis aux dispositions des articles 1710 et suivants du Code civil.
Exemple concret :
Une société de maintenance industrielle confie à un prestataire externe la gestion d’un poste de production spécifique. Le prestataire agit sous contrat de sous‑traitance, assumant les risques et la responsabilité de sa prestation, sans lien de subordination.
Voici une clause type (non exhaustive) figurant souvent dans ce type de contrat :
« Le sous‑traitant s’engage à exécuter les prestations conformément aux règles de l’art et aux directives communiquées par le donneur d’ordre, sans lien de subordination juridique. Toute modification substantielle des prestations devra faire l’objet d’un avenant écrit et signé des deux parties. »
Cette clause illustre le nécessaire équilibre contractuel entre autonomie du sous‑traitant et encadrement par le donneur d’ordre.
Faire appel à un avocat en sous‑traitance permet de sécuriser juridiquement la collaboration et d’éviter la requalification du contrat en contrat de travail ou en contrat de prestation mal encadré.
L’avocat veille à ce que le contrat précise :
Une erreur de rédaction peut coûter cher : requalification devant le juge, rupture abusive du contrat, ou contentieux pour manquement à l’obligation de résultat. L’avocat anticipe ces risques en rédigeant des clauses équilibrées et claires.
L’avocat peut également :
Dans l’industrie, le contrat de sous‑traitance doit préciser :
Dans l’informatique, il doit inclure :
La sous‑traitance entre avocats connaît un développement notable, notamment à Paris. Elle permet à un cabinet de déléguer une partie de sa production juridique à un confrère expérimenté. Cette collaboration offre souplesse et expertise spécifique.
Exemple :
Un cabinet spécialisé en droit social peut confier la rédaction de contrats de partenariat commercial à un avocat externe en sous‑traitance pour un client commun, tout en préservant l’unité de facturation.
Selon la finalité de la mission, on distingue :
Les honoraires varient selon la nature du dossier, le volume d’heures et la complexité. En général :
Une mission d’externalisation complète peut être facturée entre 1 000 € et 3 500 € HT selon la volumétrie et la technicité (contrats B2B, CGV, etc.).
Certaines plateformes mettent en relation avocats, cabinets et clients pour organiser la sous‑traitance. Toutefois, il reste essentiel de vérifier la sécurisation des échanges et la confidentialité. L’intervention directe d’un avocat en réseau reste la solution la plus rapide et économique.
Une PME industrielle souhaite externaliser la gestion de ses contrats fournisseurs.
Mission de l’avocat :
Un cabinet d’affaires délègue les problématiques en "droit commercial", dans le respect des règles déontologiques (confidentialité, ajustement des honoraires, mentions contractuelles internes).
Un avocat expérimenté veille donc à encadrer chaque étape du processus.
Prenez rendez-vous en 10 secondes avec le module ci-dessous :
En moyenne entre 120 € et 350 € HT/heure, selon la complexité du dossier, le volume de travail et la spécialisation du confrère.
Sous‑traitance de capacité, de spécialité et de responsabilité.
Les forfaits varient selon le domaine : entre 1 000 € et 3 500 € HT pour une externalisation partielle ou un projet contractuel complet.
Il s’agit d’un outil de mise en relation entre avocats ou entre avocats et entreprises pour déléguer des travaux juridiques. L’avocat reste toutefois le mieux placé pour organiser lui‑même ses partenariats confidentiels.
Un cabinet peut confier ponctuellement la rédaction ou l’analyse d’actes à un confrère expérimenté, dans le respect de la déontologie et de la transparence envers le client final.